Appeler le médecin au lieu de passer chez le médecin – de nombreuses personnes utilisent régulièrement la télémédecine. La raison en est simple: elle fonctionne. Et elle est de plus en plus précise grâce à l’intelligence artificielle.
D’innombrables blagues circulent sur le web et commencent toujours de la même manière: Monsieur Müller se sent malade et saisit ses symptômes dans un moteur de recherche. Ce qu’ils ressortent varie d’une blague à l’autre: parfois, Monsieur Müller est enceinte, une autre fois il est mort depuis trois jours, et encore une autre fois il souffre d’un joint de culasse défectueux.
Le message de ces blagues est clair: Google et Cie ne sont pas des conseillers médicaux fiables – et encore moins des diagnosticiens. Pourtant, Internet est souvent le premier point de contact en cas de problèmes de santé. Pourquoi? Parce que cela permet de gagner du temps et que la recherche peut se faire de manière anonyme. Parce que la plupart des gens n’aiment pas aller chez le médecin. Parce que le cabinet médical n’a pas de rendez-vous libre, mais qu’on est malade maintenant. Parce qu’on préfère ne pas s’asseoir dans une salle d’attente bondée.
Toutes de bonnes raisons. Et pourtant, nous le savons tous: seul un échange direct avec un spécialiste permet de procéder à un examen sérieux des symptômes spécifiques. Alors, que faire?
Obtenir un diagnostic au téléphone
Pour de nombreuses personnes, ces dernières années, la réponse a été la «télémédecine». Elle a connu un véritable essor avec l’apparition de la pandémie de Covid. Le patient ou la patiente communique avec un médecin par téléphone ou par vidéo et décrit ses symptômes; le médecin lui-même pose des questions ciblées et établit un diagnostic à distance. Le succès parle de lui-même: chez Medgate, pionnier de la télémédecine en activité depuis 2001 et reconnu par toutes les caisses-maladie suisses, près de la moitié des consultations en télémédecine ne nécessitent aucun traitement médical supplémentaire. Tout d’abord, cela soulage autant les médecins que les systèmes de santé et, ensuite, cela écarte le plus grand préjugé à l’égard de la télémédecine: que l’examen ne soit pas effectué de manière totalement sérieuse, mais que l’accent soit mis sur les économies de coûts grâce au soutien des caisses-maladie.
En fait, c’est le contraire. Pour les premières consultations, la télémédecine est un excellent choix. Ce résultat est notamment possible grâce à de précieux développements dans le domaine de la santé numérique. En télémédecine, on utilise de plus en plus souvent des applications intelligentes pour smartphone qui simplifient les consultations médicales. Medgate, par exemple, propose une application aux capacités étonnantes.

L’application Medgate en autotest: intuitive et impressionnante
Lors d’un autotest, l’application Medgate montre de quoi elle est capable: elle est configurée en quelques instants et ceux qui ont déjà pris un smartphone en main ne devraient avoir aucune difficulté à l’utiliser. Dans un premier temps, ma carte d’assurance-maladie est scannée et les données sont vérifiées. Après avoir indiqué mes symptômes, l’application me pose quelques questions et me propose, si nécessaire, de réserver une téléconsultation avec un médecin de Medgate. Par exemple, si j’ai des symptômes qui indiquent une maladie respiratoire, elle me demande de tousser dans le micro de mon smartphone. A l’aide des bruits de toux, l’application détecte de manière fiable différentes pathologies et transmet les résultats aux médecins traitants de Medgate pour examen. En cette période de coronavirus, c’est un miracle médico-technique qui permet d’éviter d’innombrables visites inutiles au cabinet et donc des salles d’attente bondées.
Intelligence artificielle – ou expertise humaine?
Ceux qui utilisent aujourd’hui l’application Medgate ont accès – sans le savoir – au savoir collectif de médecins, recueilli sur plus de huit millions de cas médicaux. En effet, depuis le début du millénaire, les médecins de Medgate ont pris en charge plusieurs millions de personnes, ont enregistré leurs symptômes, pris des décisions de diagnostic et tout consigné de manière structurée dans les dossiers médicaux. Le résultat: la grande majorité des pathologies sont déjà enregistrées et le fait qu’une consultation et un traitement finaux aient été possibles par téléphone ou par vidéo est par exemple bien documenté.
Le travail de tri, qui aboutit finalement à la recommandation, est assuré par «l’intelligence artificielle» dans l’application Medgate. Elle détermine les questions à poser afin de trouver autant de cas similaires que possible et d’exclure les cas non similaires de la comparaison. Pour ce faire, l’application travaille avec un grand nombre de dossiers médicaux anonymisés. Le terme «intelligence artificielle» est ici délibérément mis entre guillemets. En effet, la machine n’invente rien, mais fait appel à la logique de décision humaine et à l’expertise médicale, c’est-à-dire à la compétence de tous les médecins qui ont pris en charge les patientes et les patients de Medgate pendant toutes ces années.
Les données sont sécurisées
En matière de protection des données, l’application Medgate a également une longueur d’avance sur le moteur de recherche: le transfert des données s’effectue selon les mêmes normes de sécurité que dans les cabinets médicaux conventionnels. Swisscom veille à ce que les données soient transmises en toute sécurité.
L’essor de la numérisation dû à la pandémie fait également progresser la télémédecine. Dans les années à venir, les applications de santé basées sur des algorithmes modifieront fondamentalement notre conception du diagnostic et du traitement, au profit des médecins et des patients, mais aussi du système de santé lui-même. Et personne ne comprendra les blagues que j’ai racontées au début. Un fait que la plupart d’entre nous accepteront sans doute volontiers.