Un quiz sur Facebook de temps en temps, «123456» comme mot de passe préféré et un Mac sans protection contre les virus. À cela s’ajoute l’attitude «Je ne suis pas intéressant(e), qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver?» Ça vous parle? Alors, lisez la suite pour apprendre à reconnaître les dangers.
1. «Les tests et autres quiz divertissants sur Facebook sont inoffensifs»
À première vue, les jeux ludiques sur les réseaux sociaux semblent être là pour nous divertir. En réalité, les fournisseurs de ces tests récupèrent à travers ces derniers de précieuses données utilisateur en vue de les utiliser pour cibler la publicité. Et c’est justement parce qu’on leur fournit beaucoup d’informations personnelles que les créateurs de ces jeux ont accès à de nombreuses informations pertinentes nous concernant et à nos listes d’amis. De plus, le traitement des données collectées est plutôt laxiste: ainsi, jusqu’à l’été dernier, près de 120 millions de données utilisateur étaient accessibles publiquement sur nametests.com. Heureusement, ces dernières n’ont pas été exploitées.

2. «Mais mes données n’intéressent personne»
Quiconque ne prend pas trop au sérieux la protection de ses données affirme un peu trop vite: «De toute façon, je n’ai rien à cacher». On oublie trop souvent que les hackers ne s’intéressent pas uniquement aux données. Il leur importe avant tout de bien se camoufler pour atteindre leur but final: obtenir de l’argent. À l’aide de mots de passe volés, ils peuvent s’approprier l’identité complète des utilisateurs et utiliser leur compte afin de lancer des attaques, envoyer des spams ou diffuser des malwares via les réseaux sociaux. Avez-vous déjà cliqué sur un lien ou une vidéo qu’un de vos amis Facebook (semble-t-il) vous aurait envoyé(e) sur Messenger? Justement.

3. «C’est trop compliqué d’utiliser des mots de passe sécurisés»
Au lieu de toujours utiliser le même mot de passe ou un mot de passe très simple, il est important de varier et d’utiliser des codes aussi complexes que possible. Néanmoins, personne ne peut se souvenir de plusieurs dizaines de mots de passe compliqués. C’est là qu’un gestionnaire de mots de passe pourrait s’avérer utile. Il sauvegarde tous les logins, génère des mots de passe fortement sécurisés et peut être synchronisé de façon cryptée sur plusieurs appareils différents.

4. «Les e-mails de hameçonnage sont flagrants et faciles à reconnaître»
Les e-mails envoyés par des escrocs ne sont pas tous rédigés en mauvais français ou anglais et ne sont pas nécessairement pleins de fautes d’orthographe. Faites attention aux e-mails incitatifs ou menaçants qui tentent d’exercer une pression. Les banques, les prestataires de services et les fabricants d’ordinateurs ne demandent jamais de communiquer des données personnelles. Important: les pièces jointes aux formats PDF, Word et Excel peuvent contenir des logiciels malveillants. Par conséquent, ouvrez uniquement les données envoyées par des personnes que vous connaissez et renseignez-vous également auprès des expéditeurs connus.

5. «Les Mac n’ont pas besoin de protection contre les virus»
Oui et non! Il est vrai que les utilisateurs de Mac ne rencontrent pas de virus classiques qui effacent les SDD. De plus, les chevaux de Troie et les ransomwares sont rares. Toutefois, les utilisateurs installent des adwares et bloatwares, des logiciels dont les publicités sont agaçantes ou ne tiennent tout simplement pas leurs promesses.
Selon l’opinion unanime de nombreux spécialistes de la sécurité, la raison pour laquelle les Mac sont moins victimes de malwares n’est pas parce que macOS serait plus sécurisé que Windows 10, mais parce qu’ils sont moins intéressants à pirater en raison de leur plus faible part de marché. Un logiciel antivirus assurera une sécurité supplémentaire si la situation actuelle venait à se renverser et il a au moins le mérite de reconnaître les adwares et malwares Windows dans les pièces jointes d’e-mails.
