Le développement ne se fait pas seulement derrière le bureau

Il y a aussi d'autres bébés qui te poussent à réduire ton temps de travail. Ceux qui ont aussi besoin de soins. Et qui te donnent beaucoup en retour. Comme par exemple la start-up de Timon Wieland qui produit des t-shirts et vend des vêtements d'occasion. Ou le quatrième thriller d'Andreas Affentranger. La propre entreprise ou le propre livre - les deux sont devenus réalité grâce à l'option de temps partiel. L'un n'enlève rien à l'autre, bien au contraire.

Par Diversity Team

1 décembre 2022

Timon Wieland et Andreas Affentranger, deux exemples de comment réduire pour élargir les horizons.

Les hommes qui travaillent à temps partiel ne sont plus rares, mais ils sont toujours en minorité. Comment se fait-il que vous ayez réduit votre temps de travail sans pour autant avoir tous les deux une famille et honorer la journée de papa obligatoire ?

Andreas: J'ai travaillé à temps partiel toute ma vie professionnelle. Pas tout à fait : juste après mes études, j'ai commencé de manière euphorique à 100%. Mais lors de mon deuxième emploi, je travaillais déjà à temps réduit.

Timon : Je travaille depuis longtemps à 80%, avant même à 60%. J'ai donc toujours eu au moins un jour où j'ai eu le temps de découvrir de nouvelles choses. Par exemple, j'aidais mon père dans le garage, je construisais quelque chose dans mon propre atelier ou je partais à la montagne.

Et financièrement, ça marche?

Timon: Je vis actuellement dans un appartement en colocation, ce qui me permet de m'en sortir financièrement.

Pour moi, un jour de congé est plus important que plus d'argent sur mon compte en banque.

Andreas: J'ai toujours eu assez pour vivre. Tout dépend de tes objectifs.

En parlant d'objectifs: Quels sont tes objectifs professionnels? On dit souvent que les hommes qui travaillent à temps partiel ne veulent pas avancer dans leur carrière.

Andreas: Personnellement, je ne le vis pas de cette manière. Pas dans mon cercle d'amis de toute façon, mais pas non plus chez nous à Swisscom. La question est:

Où se voit-on soi-même? Où veut-on aller?

Timon: Je n'ai peut-être pas la prétention d'être chef en ce moment, mais je considère mon expérience de start-up comme un élargissement de l'horizon. Je suis tout simplement plus large. Et cela me permet de me préparer à un éventuel emploi dans une autre position, non ? Dans ma boutique, je suis l'homme à tout faire. Chez Swisscom, un parmi tant d'autres. Les deux ont leurs avantages.

La conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée est actuellement un grand sujet. Une chose qui est aussi arrivée aux entreprises. Qu'en penses-tu?

Timon: Absolument, si ce n'était pas le cas, je n'aurais pas cette possibilité non plus. La configuration chez nous est totalement agile, je n'ai eu que du soutien, aucun vent contraire.

Andreas: L'état d'esprit est plus que présent chez Swisscom. J'ai la possibilité de travailler à temps partiel sans la pression que je ne vaux plus rien sur le plan professionnel. C'est tout simplement une situation normale chez nous. Le fait que les personnes travaillant à temps partiel sont plus nombreuses que les autres dans mon équipe en est la preuve.

Comment l'entreprise t'aide-t-elle concrètement à te développer en dehors du travail?

Andreas: Avec une culture ouverte. C'est en fait le facteur clé. Les gens sont par exemple encouragés à réduire leur temps de travail - ce n'est pas simplement toléré. Bien sûr, dans un travail de bureau classique, il est facile de s'organiser soi-même. Dans les emplois de détail, c'est certainement plus difficile si l'emploi du temps est dicté de l'extérieur. Mais chez nous, la règle est la suivante : l'essentiel, c'est que ça marche. Pour cela, je n'ai pas besoin d'être sur place à 8 heures.

Timon: Je suis tout à fait d'accord. L'équipe et la direction doivent être ouvertes à cela. On peut faire un bon travail même à 80%.

Andreas, tu écris des thrillers. Est-ce que tu souhaites un jour écrire uniquement?

Andreas: J'ai tellement d'idées d'intrigues en tête qu'une vie ne suffit pas. Je pense que je n'écrirais plus que si c'était possible. Mais ce qui me rend heureux en ce moment, c'est le bon mélange. Un mélange entre le partenariat, un travail passionnant, une équipe formidable, le jardin, la nature et l'écriture. Je ne puise pas la même force dans les deux emplois : l'écriture est plus une forme de participation à l'actualité pour moi. Chez Swisscom, ce sont les gens formidables, le travail d'équipe et le travail au cœur de la technologie qui me donnent beaucoup de satisfaction.

Timon: Je puise dans les deux, mais comme le dit Andreas, ce n'est pas la même chose. Chez Swisscom, c'est la grandeur, l'entreprise ultramoderne dans laquelle je peux agir. Dans ma start-up, ce sont les gens, l'autodétermination qui me flashe totalement.

Cet article a été rédigé par Tadah.

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