Une chaîne a par exemple le droit de diffuser le film A trois fois en trois ans avec une répétition dans les sept jours suivant chaque diffusion mais au plus tôt à minuit après la diffusion. De son côté, le film B est disponible jusqu’à la fin de la deuxième année suivante et peut être diffusé cinq fois pendant cette période. Dans ce cas, chaque diffusion compte, même au milieu de la nuit. La situation n’est pas plus simple avec les productions mandatées. Ici, ce sont les entreprises de production, les réalisateurs, les présentateurs, les acteurs, les scénaristes qui disposent parfois de contrats qui leur sont propres.
Avec parfois des situations absurdes comme le montre un exemple de la chaîne privée RTL. La chaîne souhaitait rediffuser depuis longtemps la légendaire série d’émissions «RTL Samstag Nacht», mais n’a réussi pendant longtemps qu’à en montrer des extraits. En effet, les droits de nombreux sketchs achetés à l’époque étaient depuis arrivés à expiration. Ce n’est pas une blague: une seule pointe d’humour peut bloquer toute une émission. «C’est pourquoi personne n’est vraiment satisfait de la situation actuelle», ajoute Hendrik Hey.